1 469€…

C’est la somme que nous demandait le conservatoire d’Orléans pour utiliser 3 jours la salle de l’Institut durant les vacances d’hiver afin d’enregistrer mes œuvres sur des textes de Charles Péguy.

Moi qui pensais naïvement que, comme cela arrive pour d’autres ensembles ou d’autres projets d’enregistrement, la salle pourrait être mise gracieusement (faux rêveur…) à disposition !

Nous avons donc renoncé à enregistrer ce projet orléanais (auteur – Péguy ! – compositeur, choristes et instrumentistes orléanais) dans cette salle orléanaise. Un tel renoncement, c’est forcément une meurtrissure pour l’orléanais indécrottable (forever) que je suis. Mais, par bonheur, mon Elle pleurait… (Stabat Mater) et mes Chansons pour Jeanne seront tout de même enregistrés ! En effet, la ville d’Ormes nous permet d’occuper le bel auditorium de sa nouvelle école de musique. L’enregistrement aura donc lieu, sous la direction de Marie-Noëlle Maerten, avec La bonne chanson, les solistes de l’orchestre de Léonie (qui se préparent bien sûr aussi pour Faust), l’ensemble Romances sans paroles et le studio CSolfa (Mathieu Pion) aux manettes.

Vous n’imaginez pas le bonheur que c’est de replonger dans ces partitions que j’ai écrites il y a plusieurs années, de retravailler la musique, l’orchestration, de prévoir les séquences de travail, d’imaginer le meilleur placement pour les interprètes, d’essayer d’intégrer la fatigue de chacun (inévitable sur ce type d’action), prévoir les moments de pause, les repas, la logistique… Bref, c’est le top !

Merci à Ormes pour son soutien important, merci à tous les membres (instrumentistes, chanteurs, conseil d’administration, bureau, etc.) de la musique de Léonie, merci à tous ceux qui croient en ce que nous proposons. C’est un compositeur heureux qui écrit ces lignes.

Par l’Art, l’intelligence peut vaincre. Un espoir est possible.

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2 Responses
  1. Bernard

    Eh oui, les activités nombreuses et la réussite de la Musique de Léonie, son dynamisme et sa notoriété croissante sur l’agglomération orléanaise, tout cela ne va pas sans entraîner une réaction de jalousie…!
    Moi aussi je croyais naïvement que la concurrence n’était pas de mise dans la pratique musicale…
    Nobody is perfect.

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