Le jeudi, c’est Léonie (33)

Fêtons les vacances !

Bon, pour La musique de Léonie, ce n’est pas complètement les vacances encore, nous allons bientôt commencer nos stages d’été. Je suis très impatient de présenter les œuvres qui vont être travaillées (pour l’instant, c’est top secret) aux plus de 200 jeunes qui vont faire nos colos.

Oui, 200, c’est beaucoup ! Rassurez-vous, ils sont répartis sur trois stages différents : un stage pour les 6-8 ans, un stage pour les 8-13 ans et un stage pour les 13-17 ans. Ça reste beaucoup, mais notre équipe est la meilleure du monde. Vous connaissez mon objectivité, croyez-moi sans réserve.

La première édition de la “colo de Léonie”, c’était en 2005, à Chatenoy (photo). Il n’y avait que 26 stagiaires. Le directeur de la colo était Clément Joubert et l’équipe d’animation était déjà “la meilleure du monde”.

L’équipe a bien entendu changé – certains enfants sur cette photo sont devenus des piliers de l’équipe encadrante d’aujourd’hui – mais l’enthousiasme est toujours le même, l’énergie est même décuplée, alimentée par celle des années précédentes.

Ces colos, c’est un monde à part. Pour les enfants, bien sûr, mais aussi pour les animateurs, pour toute l’équipe pédagogique (Marie-Noëlle Maerten, Corinne Barrère, Louise Pidoux  -qui dirigera cette année les 6-8 ans et les 8-13 ans), Floriane Montigny et Delphine Paquin (nos cheffes d’orchestre), William Magic Brunet (notre chef percus) et aussi pour notre directrice Anne Goniaux qui, en plus de ses activités nombreuses comme co-directrice de La musique de Léonie, gère l’organisation de ces stages avec une rare efficacité.

J’en profite d’ailleurs pour dire que si vous n’avez jamais chanté avec Anne à la direction, vous ratez quelque chose ! Amis de la région parisienne, inscrivez-vous à notre chœur d’adultes pour la rentrée ou inscrivez vos enfants à nos activités parisiennes !  Ou même, incitez l’école de vos enfants à participer à un projet avec Anne l’année prochaine. Quasiment tous ceux qui ont fait l’expérience la renouvelle chaque année, et bien qu’il n’y ait rien de magique, bien que tout soit prévu, organisé, maîtrisé, le résultat est stupéfiant !

Je reviens aux stages d’été : pour moi aussi, ces stages sont un monde à part. Les années passant, je suis moins présent qu’au début, il faut bien laisser la place aux jeunes, mais je me rappelle les séances de composition collective sur le moment pour enrichir le spectacle de fin de stage…

Je me souviens aussi de grandes balles au prisonnier, de sorties “baignade”, des boums… Des aménagements qu’il a fallu trouver et l’organisation qu’il nous a fallu inventer pour allier l’exigence musicale qu’a mise dès le début Marie-Noëlle Maerten et les aléas d’une vie en collectivité.
Vous n’imaginez pas la tête de Mme la Fée le jour où je lui ai dit que, suite à la nuit d’orage alors que tous les stagiaires dormaient (enfin justement, ne dormaient pas) pour une fois sous tente, il était préférable de ne pas faire la répétition générale ni même celle d’avant… Ou, à l’inverse, le jour où on a expliqué à l’équipe d’animation qu’il était désormais interdit de crier durant les 10 jours. Même au milieu d’un match de foot, d’une bataille d’eau ou d’une boum…

Aucune nostalgie, de ces années passées. Car même si le poète (lequel ?) nous dit que “la nostalgie commence avant la perte”, tout cela est encore bien vivant et loin de se perdre !
L’âme des colos de Léonie est restée la même au fil du temps, les matchs de foot ont bien lieu, les batailles d’eau aussi, les concerts sont exceptionnels, les vies de chacun d’entre-nous changent bien plus durant ces stages que pendant le reste de l’année, des amitiés fortes se créent, certains qui pensaient abandonner leur pratique musicale décident finalement de consacrer leur vie à la musique…

“La colo de Léonie, ça change la vie !”

Ce monde à part, où la musique, le spectacle construit tous ensemble est au cœur de notre existence dans ce petit monde qu’est la colo, c’est le monde dont je rêve et auquel j’aspire chaque jour de ma vie.
J’ai mûri (un peu), alors je sais que ce genre de rêve est à peine réalisable dans la vie de tous les jours. Ça ne m’empêche pas de continuer à œuvrer pour tout de même proposer des portes pour entrer dans ce monde là : chœurs amateurs, chœurs de jeunes, d’enfants, spectacles exigeants mais accessibles, musique contemporaine populaire… Souvent, je sens que l’action ouvre justement sur le moment cette porte vers une sorte d’idéal rêvé.

Tout le mois de juillet, c’est un rêve que nous vivrons “en vrai”, collectivement. Les portes d’un bonheur à partager vont s’ouvrir dans quelques jours…
Je crois avoir la même excitation enfantine que celui ou celle qui s’apprête à faire sa première colo…

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Alors bien sûr, bon nombre d’entre-vous ne seront pas à la colo de Léonie. Soit parce que vous avez largement plus de 17 ans, soit parce que cette année vous avez raté le coche des inscriptions. C’est dommage… mais l’orchestre symphonique l’Inattendu nous propose de vivre une soirée de colo avec LA BOUM !

C’est samedi 8 juillet, à la Chapelle Saint-Mesmin. Si tu es Loirétain, tu viens, c’est sûr (ou alors tu bétonnes ton excuse pour expliquer ton absence) ! Si tu es parisien, tu viens aussi ! Ce n’est pas 1h20 de voiture qui vont t’empêcher de venir ! Si tu viens de plus loin encore, organise ton week-end sur les bords de Loire !
À samedi !

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Et bien sûr, comme tous les jeudis (…), nous continuons notre cycle “Un an de chansons” autour des poèmes de Jean-Luc Moreau. Cette semaine, un bon conseil pour les petits bobos de l’été…

Formulette magique à chanter en soignant les bobos

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