Le jeudi, c’est Léonie (38)

Bigre !

Bigre, nous sommes déjà le 10 août. Dans moins d’un mois, j’aurai commencé mes représentations au Théâtre Montmartre Galabru, à Paris (18e). Dès que j’y pense, j’ai une sorte de trac qui monte tout doucement. Alors, je fais tout ce qui est en mon pouvoir pour détourner mon esprit et me concentrer sur autre chose.

Quelques exemples : Pour la cuisson à la plancha, il est conseillé de préchauffer à fond si l’on cuit du bœuf, mais de commencer pas trop chaud si c’est du porc. Comment fait-on alors un peu de tout ?
En fait, on s’organise, la question n’est pas si compliquée, mais c’est bien, ça prend de la place dans l’esprit, du temps (un peu) de réflexion et hop, je ne repense plus à mon one-man-show. (au fait, vous avez pris vos places ?)

 

Autre truc qui m’a turlupiné : le lendemain d’un barbecue, est-ce un comportement déviant que d’ADORER remettre au réveil le tee-shirt de la veille, celui qui sent le mélange feu de bois, graisse et transpiration pour faire le café du matin ?
(j’ai un peu honte de livrer ça ici, en fait…)

Puisque je balance mes petits plaisirs honteux estivaux : jusqu’à quel niveau de “sociabilité” on peut se balader en crocs-chaussettes ? Dans le cadre familial, c’est open bar. Je ne vais pas balancer sur ce que portent les membres de ma famille ou mes amis, mais visiblement, tout est considéré comme acceptable ! Mais crocs-chaussette à la boulangerie ? (ça semble permis). Au marché ? (ça semble déjà plus discutable). Au restaurant ? (visiblement, non). Où est la limite ? Cette question épineuse m’a permis de sortir d’une boucle de réflexion dans laquelle je m’étais fourrée… (je me demandais si je pouvais commencer mon spectacle par un poème de Mallarmé… à priori, c’est comme crocs-chaussettes au resto. Plutôt non si j’en crois un rapide sondage).
Il serait trop long et trop fastidieux d’expliquer ici la forme du pantacourt spécial randonnée aux extrémités pattes d’eph’ qui surplombe le combo crocs-chaussettes, mais ça vaut le détour !

Allez, une dernière question mode : j’ai acheté des tee-shirts chez Décathlon. Euh… savent-ils quelles couleurs ils vendent en vrai ? Ça va faire un mois que je ne mets que ça, je me suis habitué, mais, le choc que ça pourrait provoquer si je ne change pas ma garde-robe à la rentrée, je n’ose imaginer !

Voilà, voilà…
Et si, en fait, je commençais par un Yourcenar, mon one-man-show ?

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Et bien sûr, comme tous les jeudis, nous continuons notre cycle “Un an de chansons” autour des poèmes de Jean-Luc Moreau. Cette semaine, restons optimistes !

L’optimiste

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