Le jeudi, c’est Léonie (52)

La beauté

Vendredi dernier, j’ai pris une claque artistique. Une IMMENSE claque.

Je ne suis pas sûr d’avoir déjà vu quelque chose d’aussi fort que Petite Musique Intérieure Brute.  Et pourtant, je vous assure, j’en ai vu des trucs forts, des trucs beaux !

Là, je suis embêté. J’arrive normalement à faire des comptes-rendus des spectacles qui m’ont emballé. Mais là, je me répands en larmes ridicules (ridicules parce que tout seul devant mon clavier d’ordinateur, incapable d’aligner deux phrases sensées). J’abandonne. Je vous fais grâce d’une prose ampoulée à la limite de la suffisance. Je vous propose plutôt de regarder cette vidéo prise pendant la répétition générale.

Je ne crois pas avoir autant pleuré pendant un spectacle. Pas des larmes de tristesse, non. Pas non plus les larmes de joies qu’on peut avoir à la fin des comédies romantiques. Non… C’était des larmes de beauté. J’étais subjugué par la beauté. Pendant plus d’une heure !

Merci Aliénor Genet-Delpy et la Cie d’Un Jour (et toutes les danseuses de l’association Dans’Handi). Merci Clément Joubert et tous les membres de l’orchestre L’Inattendu pour ce moment exceptionnel.

Je reprends le commentaire de mon père, sur notre WhatsApp familial :

Ce soir : extraordinaire ! Je crois bien n’avoir jamais vu quelque chose d’aussi intelligent, d’une délicatesse infinie et d’une humanité tellement simple. C’est ça la beauté.

On ne peut pas dire mieux.
Et savez-vous ce que j’ai fait aussitôt le spectacle terminé ? Je suis allé poser ma candidature pour écrire la musique (ou une musique) pour un projet avec Aliénor. Trop envie, trop besoin d’en être la prochaine fois. Quel pied c’était !

(Le dessin en haut, c’est de Matisse. Pour illustrer le poème La beauté de Baudelaire dans les Fleurs du Mal)

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Et bien sûr, comme tous les jeudis, nous continuons notre cycle “Un an de chansons” autour des poèmes de Jean-Luc Moreau. Cette semaine, ne cherchez pas la petite bête !

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